- pantagruélisme
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⇒PANTAGRUÉLISME, subst. masc.Philosophie, épicurisme de Pantagruel. «Je vous enseignerai [dit le Rosso] les ravivements indomptables, la placidité, la sérénité de la nature éternelle». C'est là le vrai pantagruélisme, le mystère intime de l'abbaye de Thélème (MICHELET, Journal, 1857, p.363). Antoine Hullet, à qui Rabelais écrivit de Saint-Ay une lettre (...) par laquelle l'inventeur du pantagruélisme l'invite philosophiquement à venir se joindre aux hôtes de l'ancien serviteur de Langey (A. FRANCE, Rabelais, 1909, p.130). V. pantagruélique A ex. de L. Febvre.REM. Pantagruéliste, adj. et subst. a) Compagnon de Pantagruel. Ce livre (...) nous donne (...) la fin du voyage de Pantagruel (...). Dans cette île de Tromperie (...) L'un d'eux vend aux Patagruélistes un morceau de la coque des deux oeufs de Léda (A. FRANCE, Rabelais, 1909, p.221). b) Adepte du pantagruélisme. Il y aurait de quoi nourrir, pendant quatorze jours, quatorze Gargantuas, toute une armée de dîneurs pantagruélistes (GAUTIER, Jeunes-Fr., 1833, p.236).Prononc.:[
]. Étymol. et Hist. 1535 (RABELAIS, Gargantua, sous-titre: Livre plein de pantagruélisme ds V. L. SAULNIER, L'Information littér., t.12, p.51); 1585 (CHOLIÈRES, 2o Apr. Disnée, p.65 ds HUG.); à nouv. en 1834 (BOISTE). Dér. de Pantagruel (v. pantagruélique); suff. -isme. Bbg. QUEM. DDL t.25 (s.v. pantagruéliste).pantagruélisme [pɑ̃tagʀyelism] n. m.ÉTYM. 1535; du même radical que pantagruélique.❖♦ Didact. Doctrine des bons vivants.0 Je suis, moyennant un peu de Pantagruélisme (vous entendez que c'est certaine gaieté d'esprit confite en mépris des choses fortuites), sain et dégourt, prêt à boire, si vous voulez.Rabelais, Pantagruel, Quart livre, Prologue.
Encyclopédie Universelle. 2012.
